Prenez une mairie à gauche, un ministère à droite, mélangez le tout et faites goûter le résultat aux élèves !
Les fermetures de classes dans le primaire, les suppressions de postes dans le secondaire, tout y est ! Le tout devrait être officialisé le 22 juin. La mairie dénonce une volonté de discréditer le système de l'éducation à Paris et des mesures justifiées par une calculatrice biaisée.
L'académie résonne en effet en terme de moyens constants : une classe est fermée à tel endroit pour pouvoir en ouvrir une autre part. Il n'y a donc pas de création à proprement dit, l'effectif des classes est constant.
Seulement 500 élèves en plus dans le primaire l'an prochain, 7056 postes de professeur maintenus mais une partie du projet initial établi en février tombe à l'eau : Les "Brigades de remplacement" ne seront pas renforcées de 20 professeurs supplémentaires.
Soit dit en passant, le taux de remplacement des profs absents a baissé de 97% en 2002-03 et de 88% en 2003-04.
20 classes sont menacées, autant que le nombre d'arrondissement de Paris. Le rectorat annonce qu'il faira un effort pour ne pas supprimer de classes dans les arrondissements à poussée démographique importante.
Venons-en au second degrés, dont la dotation budgétaire a été réduite pour toutes les académies métropolitaines. A en croire le rectorat, cette réduction tient compte de la baisse des effectifs (-830 collégiens / +561 lycéens) et de la suppression d'options dont les TPE. (la loi Fillon aurait-elle des idées d'économies budgétaires sous jacente?)
Les lycées généraux vont en outre supporter la partie la plus importante de la suppression de l'équivalent de 1% des postes d'enseignants sur Paris (119 postes).
Et comme disait Winston Churchill : L'éducation ça coûte cher, essayez l'ignorance.
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